hommage à notre Coco....
Claude Lespinasse est né le 6 janvier 1935 à Bordeaux, sur l’autre rive de la Garonne. Il a grandi entouré de sa mère et son père. Très vite, il arriva en Charente Maritime où son accent girondin fût remarqué sur les quais de Tonnay-Charente.
Après des études qui firent de lui un comptable, il commença une carrière professionnelle menait en grande partie au centre d’insémination pour bovins du Marouillet où il gravit un à un les échelons. Tout comme il savait se rendre disponible pour les autres dans son travail, il n’hésitait pas le soir venu à aider son père artisan bourrelier. Il resta au côté de son père pendant et après la longue maladie de sa mère.
Pour les deux jeunes enfants et l’adolescente encore à la maison, il fit comme s’ils étaient ses propres enfants remplaçant le père absent. Pour toutes celles déjà grandes et leurs maris il devint Coco et trouva naturellement sa place de beau-père. Pour tous les petits-enfants et les arrièrs-petits-enfants de cette famille réorganisée, il ne fait aucun doute qu’il était Papy Co, leur grand-père. Pour ses filleuls, il était un parrain attentionné qui savait entretenir avec eux cette relation si particulière. Il aimait à dire en souriant qu’il était « LE RIEN », mais pour chacun il était bien plus que tout.
Il amena la joie à la maison, répondant toujours présent pour écouter les peines et les malheurs de tous. Il offrit la plus belle des vies à Eliane, la femme qu’il aimait, à ses enfants et à ses petits-enfants. Il prenait plaisir à toutes les fêtes et consolait tout les chagrins. Il répondait toujours présent et venait apporter son aide dés qu’on avait besoin de lui.
Après une fin de carrière mouvementée, il profita de la retraite pour se consacrer à sa passion pour les timbres, écouter de la musique, lire, visiter ses amis ou sa famille, ou regarder les matchs de rugby qu’il aimait tant.
Mais s’il taisait une santé difficile depuis l’âge de 16 ans, il ne put l’âge ,venant prendre toujours le dessus. Son état de santé se dégrada successivement au cours des mois, ne lui laissant finalement que le plaisir de fumer une cigarette. Il n'ouvrait plus que très rarement ses si jolies yeux bleus. Il ne marchait qu'avec difficulté. Eliane sût être présente pour lui comme il avait su l’être pour elle, mais ils ne pouvaient rien face à l’usure du temps et du corps. Il n’avait plus la force de mener le combat de ces dernières semaines. Il nous a quitté ce lundi 23 mars 2009 mais nous réunit tous aujourd’hui pour lui dire adieu.
Il n’avait que 74 ans.