dimanche 18 mai: le départ
Après un mois d'attente depuis notre anniversaire de mariage si réussit (merci à tous!!!!), nous nous réveillons chez Christine et Michel, lieu de villégiature de mes nombreux séjours à la capitale pour mon école d'ostéopathie. Autant vous dire que le sommeil a été difficile à trouver malgré l'arrivée tardive de Sandrine en TGV. Et ce n'est pas le succès du PSG en L1 qui en est la cause (je chambre un peu les supporters de la famille).
Après un brin de toilette rapide et un habillage "tenues de vacances", nous nous attaquons à la fermeture des bagages, source de tant de stress au moment du départ. Nous avons tout casé et on a même ménagé un peu de place pour les inévitables souvenirs du retour. Une fois les valises définitivement fermées, nous nous attaquons aux bagages en cabine qui nous accompagnerons pendant notre périple du jour. Sur les conseils avisés de mon épouse, j'ai acheté du jambon pour nos sandwichs du midi. Sandrine supporte avec le sourire mes sarcasmes (preuve qu'elle m'aime depuis plus de dix ans) sur le fait qu'elle prévoit toujours trop à manger, mais les évènements vont me donner tort. Pour l'instant nous nous cantonnons à l'inventaire de notre nécessaire de voyage quand je pose la question qui tue "Ou sont les passeports?????". Ma femme me fait remarquer que c'est moi qui les ai emporté dans mes bagages au moment du départ en voiture jeudi. Bonne remarque, mais cela ne nous dit pas ou ils se trouvent. Après avoir fouiller les sacs, toujours rien. Il faut donc vider consciencieusement chaque sac pour trouver les précieux sésames. Là, l'angoisse commence à monter car nous n'avons toujours pas mis la mains dessus. Pendant que Sandrine se replonge dans les sacs, je m'attaque à l'ouverture des valises avec fouille en règle. Première valise, rien; idem pour la deuxième. C'est plus l'angoisse, C'EST LA PANIQUE. On recommence à tout fouiller frénétiquement en s'imaginant vingt fois les apercevoir mais toujours rien. Affolée, Sandrine essaye de joindre ses parents pour savoir s'ils ne sont pas à St Sauvant sur la table de la cuisine (les passeports, pas ses parents, ça n'aurait aucun sens!!!) mais personne ne répond. Allez on se calme, on refait le film des évènements, je n'ai pas été assez con pour avoir perdu ou oublié ces putains de passeports. Sandrine re-re-fouille les sacs et les valises qu'il faudra re-ranger et re-fermer après quand l'éclair jaillit (dans ma tête, hein!!) et je me jette sur la seule poche du seul sac qu'on n'a pas bien fouillé pour brandir triomphalement les petits cartons. Je souri mais en réalité je suis surtout soulagé et Sandrine me regarde d'un air de dire qu'elle a bien vu le boulet qui essaye de se cacher derrière son sourire de circonstance, preuve qu'elle me connait bien après dix ans de mariage.
Soulagés et après avoir déjeuné et fermé de nouveau sacs et valises, nous chargeons nos effets dans le coffre de la voiture de Christine et Michel qui ont la gentillesse de nous amener à Orly par ce dimanche matin. Nous arrivons sans encombre à l'aéroport et nous récupérons tout notre barda avant d'embrasser et de dire au revoir à nos chauffeurs du jour, encore merci à eux. Nous trouvons le guichet d'enregistrement encore désert, nous pourrons en profiter pour passer en premier, nous sommes en avance et notre attente commence. Ce n'est en fait qu'un début. Après environ 30 minutes (c'est long!!!), le personnel chargé de l'enregistrement arrive et nous les regardons s'installer en qualité de premier de la file. Quand l'enregistrement commence (par nous donc, forcément!!!), nous avons le bonheur d'apprendre que notre vol est annulé pour défaut de remplissage de l'avion et que nous sommes basculés sur le suivant qui part deux heures après. Donc deux heures d'attente en plus. Nous essayons de faire un peu d'humour en précisant que nous espérons que nos valises seront elles aussi dans le même avion et le monsieur de répondre "Normalement oui!!!!". Ambiance. Et pour finir de nous achever, il ne nous retrouve pas sur la liste des passagers. Re-l'angoisse. Mais après avoir tapoter son ordinateur dans tout les sens, il nous retrouve enfin et voilà nos bagages enfin enregistrer. Il a, volontairement ou non, fermé les yeux sur la petite surcharge de bagages. Ça va vite 20 kilos chacun, mais surtout qu'est-ce que ce sera au retour. Chaque chose en son temps.
Nous voilà donc sûr de partir mais aussi certain qu'il nous faudra user de patience pour monter dans l'avion. Nous mangeons les sandwichs offerts par la compagnie pour s'excuser du retard et là je dois louer la prévoyance de ma femme car ses sandwichs prévus à l'avance complètes avantageusement notre repas. nous finissons notre collation et passons le premier contrôle pour aller attendre ailleurs. Après avoir dévalisé la librairie et visiter chaque boutique de duty free sans rien acheter (nous gardons notre argent pour les souks!), nous recommençons à regarder le temps passer ou à essayer de le tuer en lisant prés des comptoirs d'embarquement. Quand notre attente se termine enfin, nous découvrons que ce ne sont pas deux mais trois avions qui sont réunis. Outre le fait que l'embarquement est un véritable bordel, nous ferons le voyage dans un avion surchargé donc sans espoir de se détendre un peu d'une si longue attente pendant le vol en s'allongeant ou en étendant ses jambes.
Le vol se passe sans encombre particulière; mais ma femme a, pour la deuxième fois de la journée, le loisir de montrer tout le bien fondé de sa clairvoyance. Nous sommes apparement à bord d'un vol charter et il n'y a pas de collation prévue. Re-bien vu les sandwichs au jambon. Trop forte ma femme sur ce coup-là. Avec nos deux heures de retard pour transfert d'avion et la pagaille à l'embarquement, c'est finalement avec trois heures de retard que nous arrivons finalement à Marrakech..... où nous récupérons sans encombre nos valises, une fois les formalités douanières passées, nous pouvons enfin sortir de l'aéroport et vraiment commencer nos vacances au pays du souverain sherrifien............
A suivre...